DS

Présentation de l’équipe

Cette composante poursuit l’étude des conditions permettant à la pensée scientifique de demeurer dynamique et en construction, abordée depuis 1991 par Daniel Favre. Le problème de la compréhension de la nature complexe du réel, en particulier pour la biologie qui se trouve au carrefour de nombreuses disciplines, renforce l’intérêt d’étudier des liens épistémologiques et didactiques qui peuvent exister lorsque l’on aborde des approches interdisciplinaires comme l’éducation à la santé, à l’environnement. Cette étude des liens permet d’aborder de manière originale la nature complexe de la réalité mise en lumière et/ou construite par l’activité scientifique dans son double registre individuel/collectif.

La reconnaissance de cette complexité implique d’étudier les conditions du cycle construction/déconstruction des connaissances et, ainsi, le rôle des interactions sociales à résonance affective qui pourraient ou non la favoriser. L’étude de la dimension affective de l’apprentissage, en lien avec les postures épistémiques engagées dans la stabilisation des connaissances et dans leur déstabilisation, apparaît nécessaire et pertinente quand on observe les démarches des apprenants, quand on examine l’élaboration des savoirs par la communauté scientifique et quand on cherche à former des enseignants aptes à optimiser le fonctionnement d’une classe dans le domaine des apprentissages et celui de la socialisation.

La recherche en didactique, initialement centrée sur la transmission des objets de savoirs complexes en biologie, se développe en intégrant l’étude de l’impact de la dimension affective dans l’enseignement et dans l’apprentissage de la biologie.

La dimension affective devient ainsi un objet de recherche qui peut s’appliquer à la didactique de la biologie mais aussi, comme nous le montrons depuis 1994, à l’étude des liens qui existent entre l’apprentissage et la violence à l’école.

Cette composante accueille des doctorants de la formation doctorale « Didactique, Epistémologie et Histoire des sciences » co-habilitée Lyon I – Montpellier II.

Composition de l’équipe


Responsable :Christian Reynaud

Membres permanents :France Arboix-Calas,Sylvain Connac,Serge Franc, Bénédicte Gendron,Jean-Marc Lange,Guy-Noël Pasquet, Christian Reynaud

Membres associés :Fadi El Hage, Mathias Kyelem, Salahedine Kzami, Samuel Namashunju Matabishi,Carmen Rusu, Évariste Magloire Yogo

Post-Doctorant.e.s : Naomi Grenier,Agnieszska Jeziorski

Doctorants :Yvan Alsina, Marie Baccus, Christophe Barbier,, Smail Charif, Mohammed El Ourmi, Amna Eltarhuni, Helaine Haddad, Mathieu Marty, Ylyas Mazani, Bernard Mazard, Lan NGuyen, Worawut Phengphan, Carmina Santamaria, Slimani Melki, Stecker Marc, Thu Trinh

 

Projets de recherche

Porteur du projet :Jean-Marc Lange

Chercheurs impliqués :Serge Franc, Agnieszka Jeziorski, Christian Reynaud,Frédéric Torterat, Angela Barthes (Aix-Marseille Université), Denis Dessagne (Université Toulouse Jean Jaurès), Maryvonne Dussaux (Université Paris-Est Créteil), Nicolas Guirimand (Université de Rouen-Normandie), Wandrille Hucy (Université de Rouen-Normandie), Faouzia Kalali (Université de Rouen-Normandie), Olivier Morin (Université Claude Bernard Lyon 1), Barbara Bader (Université de Laval), Nathalie Bacon (Chargée de projet), Claire Lapointe (Université de Laval), Margarida Romero Université de Laval), Geneviève Therriault (UQAR).

Recherche financée par l’Agence Nationale de la recherche (ANR) et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC)

Séminaires et colloques